ALIMENTATION

Alimentation

Aliments de base

Notre alimentation est normalement basée sur des glucides végétaux qu’on trouve dans des aliments tels que les produits céréaliers ou les pommes de terre. L’impact environnemental de ces derniers est similaire. Y renoncer est cependant impossible, car il s’agit d’aliments importants pour une alimentation saine et équilibrée.


JE MANGE MOINS DE VIANDE

En France, l’élevage représente plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre agricoles et utilise 80% des surfaces agricoles. Choisir de manger moins de viande est donc une des façons les plus efficaces de réduire les émissions de gaz à effet de serre de notre alimentation.

Même si des améliorations techniques des modes de production permettent de réduire l’empreinte carbone du secteur de l’élevage, il sera nécessaire de baisser notre consommation de viande afin de limiter le réchauffement climatique en deçà de 2°C voire 1,5°C d’ici à la fin du siècle. De plus, ce sont les viandes issues des modes d’élevage les plus industriels qui sont les plus nocives pour le climat.Le régime des habitants des pays occidentaux est en moyenne trop riche et pose des problèmes de santé publique (maladies cardiaques, diabète, progression de l’obésité, etc.). Les besoins nutritionnels en protéines sont de 52 grammes par jour en moyenne, alors que nous en consommons 90. Limiter la consommation moyenne de viande de ruminants à 10 g par jour et la consommation des autres viandes, du poisson et des œufs à 80 g par jour permettrait de réduire de 36 % les émissions de gaz à effet de serre d’origine agricole et de 8 % les émissions totales. Un mélange équilibré de légumineuses et de céréales complètes permet d’apporter les protéines nécessaires au corps humain.

QUE FAIRE CONCRÈTEMENT ?

  • Réduire ou arrêter sa consommation de viande et de produits laitiers, prioritairement issues des élevages industriels.
  • Réduire ou arrêter sa consommation de produits laitiers.
  • Préférer les viandes et les produits laitiers de qualité : d’origine locale, biologiques, AOC, Label Rouge, etc.
  • Manger des légumes secs (pois cassés, lentilles, pois chiches, haricots rouges ou blancs, etc.) et des céréales complètes en remplacement de la viande.
L’élevage représente plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre agricoles et utilise 80 % des surfaces agricoles.

L’agriculture biologique émet globalement moins de gaz à effet de serre, notamment grâce à l’absence d’épandage d’engrais azotés de synthèse et la suppression des produits phytosanitaires, une présence plus forte de haies et de prairies naturelles, etc. Toutes ces pratiques favorisent en outre une baisse des émissions indirectes liées à la fabrication et au transport de ces produits. L’agriculture biologique engendre également des co-bénéfices multiples sur la ressource en eau, la préservation des sols et de l’air, ainsi que sur la biodiversité.

On peut trouver des produits issus de l’agriculture biologique :

  • Dans les grandes et moyennes surfaces, ainsi que dans les magasins spécialisés en produits biologiques.
  • Via des achats en circuits courts : achat à la ferme, dans des boutiques «paysannes», en s’organisant à plusieurs pour acheter en gros ou encore en adhérant à une AMAP.
  • En cultivant soi-même sur son balcon, son jardin, ou via un jardin familial ou collectif.

Chaque kilo jeté équivaut à des émissions de gaz à effet de serre : lors de la production, la distribution et la conservation, mais aussi lors du traitement des déchets.

  • Chez soi : être attentif aux dates limites de consommation, bien conserver les aliments, ne pas acheter plus que ce dont on a besoin, cuisiner les restes (pain rassis, fanes, riz cuit, etc), ne pas toujours éplucher les légumes, etc..
  • A la cantine ou au self-service : éviter de se servir plus que sa faim.
  • Au restaurant : demander à récupérer les restes de son assiette (« doggy bag »).

Des restes sont toujours inévitables : épluchures, trognons, etc. Il est encore possible de les valoriser en compost. Chez soi, on peut mettre en place un compost individuel ou un lombricompost si l’on est en appartement. Dans sa cantine ou son quartier, il est possible de participer ou d’inciter à la mise en place d’un compost collectif.

Enfin, d’après les indicateurs des nutritionnistes, nous mangeons en moyenne beaucoup plus que nos besoins. Être plus raisonnable sur nos apports caloriques permettrait de réduire encore les besoins en production et distribution alimentaires.

Chaque Français jette en moyenne 20 kg d’aliments par an à la poubelle

Développement durable en cuisine?

Le domaine alimentaire offre de nombreuses possibilités pour réduire son empreinte écologique personnelle. Mais comment bien agir écologiquement? Notre consoguide en ligne vous épaulera dans vos décisions d’achat et vous aidera à consommer de façon durable. Le calendrier des saisons vous montrera en un clin d’œil quels fruits et légumes de saison sont actuellement disponibles. Le guide des labels aide à garder une vue d’ensemble dans la jungle des labels existants.
Le wwf s’engage pour réduire les pertes alimentaires au niveau des entreprises même, et il sensibilise également le public au thème du gaspillage alimentaire et donne des conseils.

Quelques questions à se poser:

  • Quelle quantité de fruits et de légumes de saison achetez-vous?
  • A quelle fréquence consommez-vous du lait et des produits laitiers comme du yaourt, du fromage, du beurre ou de la crème?
  • A quelle fréquence mangez-vous des plats contenant des œufs (flans, gâteaux, mayonnaise,…)?
  • A quelle fréquence mangez-vous des plats contenant de la viande ou du poisson (p. ex. des spaghettis à la bolognaise ou des sandwichs au saumon)?
  • Lorsque vous faites vos courses, quelle proportion de produits certifiés achetez-vous (bio, MSC, commerce équitable)?
  • A quelle fréquence jetez-vous de la nourriture?


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