GRATIFERIAS FESTIVES
Une gratiferias sert principalement à:
- prévenir la production de déchets, de préserver les ressources et promouvoir l’écologie populaire;
- favoriser la solidarité et le partage;
- créer du lien social.
Une GRATIFERIA peut se comprendre comme un vide-grainer gratuit. Les gratiferias sont avant toute une invitation à se débarrasser de possessions matérielles devenues inutiles ou superflues, afin qu’elles circulent et profitent à d’autres.
Cependant, il s’agit plutôt d’une foire, voire d’une fête. Le principe est de donner gratuitement:
- des objets en bon état
- des vêtements propres
- des performances culturelles (artistiques,, musicales, conférences, ateliers etc…)
- des compétences (savoirs, services etc..)
- des aliments
- des idées
Les participants peuvent se servir librement sans contrepartie. Contrairement à celui du troc, le système de la gratiféria ne repose donc pas sur l’échange matériel. Chacun peut s’approprier ce qu’il souhaite sans réciprocité systématique. La gratiféria peut présenter une alternative à la logique du capitalisme.
Vous avez quelque chose à donner?
Apportez votre don au point de partage accueillant la gratiferia.
Aux objets qui se trouvent habituellement sur un marché d’occasion, tels que vêtements, livres, meubles ou appareils électroniques, sont venus s’ajouter des biens immatériels. Les gratiferias sont aussi l’occasion de concerts, d’ateliers de toutes sortes, de projections cinématographiques ou encore de séances de massage. Bien sûr, toutes ces activités sont proposées gratuitement.
L’idée est simple, il s’agit de donner le superflu sans rien attendre en retour, pour que plaisir d’offrir ne rime pas avec consommation effrénée.
Imaginez un instant une brocante ou derrière chaque étal vous seriez accueillis par un : « Servez-vous, tout est gratuit ». À première vue, l’idée peut faire sourire… Pourtant, ces marchés existent bel et bien à Buenos Aires, où ils ont lieu de façon régulière depuis 2010.
Baptisés gratiferias, ces événements ont vu le jour grâce à Ariel Bosio, un jeune argentin lassé de devoir transporter ses possessions de déménagement en déménagement. Il explique: « J’ai découvert que je pouvais vivre avec moins d’affaires que ce que je possédais et que c’était surtout une question d’habitude ».
Après avoir offert son “surplus” aux amis de son école d’arts martiaux, Ariel crée le concept de gratiferias, qui se répand d’abord à travers les centres culturels de la ville avant de conquérir les places publiques.
N’importe qui peut organiser un gratiferia, à la seule condition que le lieu soit public, ouvert à tous et qu’aucun droit d’entrée ne soit exigé. Avec un message simple: “Amenez ce que vous voulez, ou rien du tout. Repartez avec ce qui vous plaît”.
(sources: Observatoire du Partage, Wiki, Mediapart)