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L'Association Piano-Terra
Pour répondre à ses ambitions face à cette situation socio-environnementale, l’Association PIANO-TERRA a fait le choix de fédérer et mobiliser les bonnes énergies autour d’événements festifs et solidaires.

Jeunesse motivée, artistes engagés, médias et décideurs de tous bords forment ensemble une chaîne de soutiens exceptionnelle avec pour mots d’ordre l’entraide, la tolérance, le plaisir et le partage.

Promouvoir et valoriser la diversité des cultures, autant que le respect de l’environnement, auprès de tous...

La programmation culturelle proposé pendant le festival PIANO-TERRA vise à remettre en cause la façon dont l’homme agit au milieu de son environnement.

L’expertise de ses intervenants et la richesse de leurs bagages offriront au public une source d’inspiration pour réfléchir à des questions majeures, telles que “quels pourraient être les devoirs de l’être humain sur terre?”

RESPECT DU VIVANT

Tables rondes, ateliers, activités et éducation.

La sauvegarde de l’habitabilité de la Terre viendra-t-elle d’un nouveau cadre juridique ?

Comment le faire naître? Celui-ci viendra-t-il d'un mouvement populaire, associatif et citoyen?

TOUS MIGRANTS

Les "pur-souches" n'éxistent pas, nous sommes tous descendants de migrants.

Comment être à la hauteur des flux de demain et exercer notre devoir de solidarité ?

A l’heure des replis identitaires, comment favoriser l’acceptabilité de cet réalité inéluctable ?

OPPRESSION PATRIARCALE

En valorisant la forc et le goût du pouvoir, l’homme a justifié la domination masculine sur le «sexe faible».

Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ?

Les hommes n'ont ils pas tout intérêt à se libérer de ce modèle normatif pour réinventer de nouvelles masculinités?

RESPECT DU VIVANT

Notre environnement

Les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis un siècle, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années. Le cocktail mortifère est désormais connu : destruction des habitats – sous l’effet de l’agriculture, de l’élevage, de l’exploitation du sous-sol – chasse et braconnage, pollution et changement climatique.

Cette disparition à petit feu de la faune, de même que celle de la flore, s’accompagnera de conséquences « catastrophiques » pour l’ensemble des écosystèmes, avertissent les chercheurs, mais aussi de désastres écologiques, économiques et sociaux.

Car les milieux naturels rendent des services aussi nombreux qu’essentiels, qu’il s’agisse de la pollinisation, de l’amélioration de la productivité des terres, de l’assainissement de l’air et de l’eau ou du stockage du CO2. La capacité de la Terre à entretenir la vie, y compris la vie humaine, a été façonnée par la vie elle-même.

Le temps est compté. « Deux ou trois décennies au maximum », assurent les scientifiques. Il en va de la survie de la biodiversité et du bien-être de l’humain.

Quel nouveau contrat social avec le vivant?

L’appétit insatiable des humains pour la création de richesses économiques a pour corollaire l’extinction systématique du vivant. Dans sa soif de progrès, la science touche désormais aux principes créateurs de la vie.

Ces atteintes irrésistibles à la biosphère rendent indispensable un nouveau contrat avec la nature. Notre communauté́ de destin nous y oblige.

Depuis quelques années, la reconnaissance des droits de la nature permet à des fleuves, à des montagnes et à des glaciers de plaider eux-mêmes leur cause par l’intermédiaire de leurs représentants. Sous la pression de l’opinion publique, les animaux non humains gagnent eux aussi progressivement le statut de sujets de droit, remettant profondément en question notre vision anthropocentrique du monde.

La sauvegarde de l’habitabilité de la Terre viendra-t-elle d’un nouveau cadre juridique ?

Pas d’écologie sans le partage!

Dans les années à venir, le changement climatique conduira à une dégradation des terres et à une raréfaction des ressources en eau. Les terres agricoles disponibles pourraient diminuer fortement d’ici à 2050, quand l’écart entre les besoins en eau et les ressources disponibles pourrait atteindre

40 % dans les deux prochaines décennies. Pour de nombreuses populations du Sud dont l’agriculture demeure l’unique moyen de subsistance, la difficulté croissante à trouver de l’eau et des pâturages verts génèrera irrémédiablement des tensions et provoquera famines, conflits et crises politiques.

La question climatique se révèle ainsi comme un facteur majeur de déstabilisation et de migrations dans le siècle en cours. D’ici à 2020, 60 millions de personnes pourraient migrer des parties dégradées de l’Afrique sub-saharienne vers l’Afrique du Nord et l’Europe.

D’ores et déjà une moyenne d’environ 25 millions de personnes sont déplacées chaque année pour cause de catastrophes naturelles, dont plus de 80% le sont en raison d’événements hydroclimatiques (tempêtes, inondations, érosion des côtes, etc.). Cet afflux de migrants et de réfugiés poussés par la désespérance pourrait préfigurer les migrations des décennies à venir,

quand les peuples d’Europe et d’ailleurs seront eux-mêmes contraints à l’exil sous l’effet du réchauffement climatique. Alors si tout n’est qu’une question de temps, comment refuser aujourd’hui à ceux qui demandent notre aide celle que nous solliciterons à d’autres demain ?

TOUS MIGRANTS

Devoir de solidarité

85 % des événements climatiques extrêmes qui poussent les populations à l’exil sont désormais liés au réchauffement climatique. C’est une donnée nouvelle.

Les changements environnementaux sont ainsi devenus l’un des principaux facteurs, sinon le principal, de migrations et déplacements de populations dans le monde.

Inondations violentes, typhons meurtriers, assèchement de points d’eau, montée du niveau de la mer… ces événements, dont la fréquence et l’ampleur sont renforcées par le changement climatique, contraignent déjà des millions de personnes à migrer.

Selon les estimations de l’ONU, 250 millions de personnes, seront, d’ici 2050, forcées de s’exiler à cause des bouleversements du climat.

A l’heure des replis identitaires et de l’édification de nouvelles frontières, comment favoriser l’acceptabilité de cet enjeu humanitaire et géopolitique majeur et inéluctable ?

Face aux drames migratoires, de nombreux citoyens manifestent leur désapprobation face à un devoir d’assistance aux populations menacées et au respect des droits fondamentaux qu’ils estiment bafoués. Alors que des milliers de personnes cherchent légitimement à fuir les guerres et la misère, et que les naufrages provoquant des centaines de morts, y compris d’enfants, des initiatives solidaires voient le jour ici et maintenant. Quelle est la situation aujourd’hui ? Comment être demain à la hauteur des flux massifs et exercer notre devoir de solidarité ?

Devoirs et droits de l’être humain

Droits et devoirs : voilà deux notions qui paraissent en dehors de la modernité, au moins pour la seconde. Pour ce qui est des droits, on pense immédiatement aux droits de l’homme, et plus récemment à toute une série de droits dits « opposables » et qui font débat. Des devoirs on ne dit rien, ou presque rien, le mot répugne par son caractère contraignant, contrariant notre goût pour la liberté ; et on préfère l’évoquer indirectement à travers des notions comme la déontologie, la citoyenneté, l’éco-responsabilité ou la responsabilité juridique, etc.

La conférence Les devoirs de l’homme aborde les notions de droits et de devoirs sous l’angle existentiel.

VIRILITÉ ET OPPRESSION FÉMININE

Le mythe de la virilité

Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? En faisant de la supériorité mâle le fondement de l’ordre social, religieux et sexuel, en valorisant la force, le goût du pouvoir et l’instinct guerrier, l’homme a justifié la domination masculine sur le « sexe faible », mais il s’est aussi condamné à réprimer ses émotions, à redouter l’impuissance et à honnir l’effémination, tout en cultivant le goût de la violence et de la mort héroïque. Et si les hommes avaient tout intérêt à se libérer de ce modèle normatif pour réinventer de nouvelles masculinités?

Aujourd’hui, en France et dans le monde, les femmes sont souvent dans des positions sociales et économiques désavantageuses vis-à-vis de l’autre moitié de l’humanité. Par exemple, en France, les femmes subissent davantage la précarité au travail et sont très souvent sous-payées par rapport aux hommes. Elles sont aussi gravement victimes de violence physique et psychologique dans toutes les classes sociales. Sans parler du sexisme, explicite ou sournois, dont les traces persistent avec le temps, apparaissant pour beaucoup comme une banalité, pas si grave au fond ! Nous observons aussi depuis quelques années une certaine remise en cause des acquis sociaux de la lutte des femmes, comme par exemple la remise en cause actuelle du droit à l’avortement et le démantèlement des planning familiaux.

Quelles sont les causes de cette subordination ? Nous détournant des causes « naturelles » de cette domination, il nous semble plus pertinent de les chercher dans les conditions de vie matérielles des individus. Alors, le capitalisme et l’apparition de la propriété privée sont-ils responsables de cet état de fait ? Ou en a-t-il toujours été ainsi, de tous temps et en tout lieux, dans des sociétés pré-capitalistes ? Autrement dit, trouve-t-on dans l’espace et dans l’Histoire, des sociétés dans lesquelles les femmes auraient eu une position dominante au coeur de sociétés matriarcales ? Ou, mieux encore, a-t-on connaissance de sociétés où femmes et hommes vivent de manière égalitaire ?

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